HARMONIE DU COUPLE·VENDREDI 24 MAI 2019· : 5 MINUTES de lecture
1/La confiance ça s’apprend
Innée pour certaines, impossible pour d’autres, la confiance est un terrain compliqué. Pas toujours simple de se livrer après une trahison ou une rupture… alors même que la notion est à la base de tous les rapports humains épanouissants, de la plupart des interactions sociales et des échanges d’aujourd’hui. Que faire quand la confiance est denrée rare et que la méfiance prend le pas ? Réapprendre à la donner ! Bonne nouvelle, Fourchette & Bikini vous livre ses conseils pour croire à nouveau en la bienveillance de l’être humain.
2/ On se fait confiance
Il est plus difficile de faire confiance aux autres quand on manque de confiance en soi. Charité bien ordonnée commence par soi-même, on fait le point sur les causes du problème et on travaille à booster l’estime de soi ! Méditation, mantras, défis, exercices ou thérapie, chacune sa méthode tant qu’elle nous réconcilie avec nous-mêmes.
3/ On relativise
Faire confiance aux autres ne signifie ni tout donner, ni tout risquer. La confiance n’est pas en noir et blanc, et il ne s’agit pas de se fier aveuglément aux autres pour avancer ! On progresse par petits pas, en accordant notre confiance sur des éléments insignifiants pour commencer, dans le domaine de notre choix. Le plus simple ? Avant de faire confiance, on liste les risques qu’on court. On se lance sur l’exercice le moins risqué et si ce que l’on redoute ne se produit pas, on passe à l’exercice suivant.
4/ On se met à la place des autres
Tout le monde avance avec un bagage plus ou moins lourd, nombreux sont ceux pour qui la confiance est un problème. Et si la personne qui nous fait face avait, elle aussi, du mal à se lâcher ? Pour relativiser les risques, on se met à la place de l’autre, et on fait la moitié du chemin pour qu’il ou elle fasse le reste.
5/ On se livre, au moins un peu
Faire confiance implique de s’ouvrir aux autres. Sans ça, rien n’arrivera… On ne vous dit pas de détailler vos traumatismes au premier venu, mais de livrer quelques bribes lorsque l’occasion s’y prête. Si l’interlocuteur(trice) fait de même, il ou elle signifie sa volonté de s’engager sur la même voie. Là encore, mieux vaut de petits pas qu’un grand bond !
6/ On se livre, au moins un peu
Avoir du mal à faire confiance est banal, mais rares sont ceux et celles capables de prendre du recul. Autrement dit, d’expliquer pourquoi, provoquant une double incompréhension d’autrui. Comment faire comprendre ce qu’on ne comprend pas soi-même ? A chaque fois que la question se pose, on prend le temps de réfléchir à ce qui nous fait peur pour le formuler, par écrit ou à voix haute. Rien de plus efficace pour déléguer au boulot : on liste les tâches à effectuer pour repérer celles qui nous semblent conflictuelles, puis les qualités de la personne à qui les confier… et on se jette à l’eau en déléguant les petites tâches pour constater le résultat. Si la personne sent la résistance, rien ne nous empêche de lui expliquer au passage que le problème ne vient pas d’elle, mais de nous. Neuf fois sur dix, tout se passe bien !
7/ On en parle
Formuler un problème est le premier pas vers sa résolution. À la famille, aux amis, à un thérapeute ou même à des collègues, on n’hésite pas à parler de ce qui nous bloque pour clarifier les choses et leur enlever du poids. Rien ne nous oblige à y mettre de l’affect, pour ceux et elles qui ont du mal.
8/ On multiplie les rencontres
L’isolement n’est pas franchement efficace pour apprendre à faire confiance aux autres. Au contraire, on multiplie les occasions de rencontre, à la salle de gym, dans une association, à la sortie de l’école… et on sourit. On nous invite à prendre un verre ? On y va. On nous demande d’encadrer une sortie ? On accepte. La confiance se développe aussi par petites touches, et l’échange social finit par ronger l’isolement.
9/ On fait le point
Pour continuer à progresser, encore faut-il avoir conscience de ses progrès. Chaque soir, chaque semaine ou après chaque défi, on fait le point : qu’a-t-on fait ? Risqué ? Gagné ? Perdu ? On s’offre un point objectif et lucide, et généralement, on se rend compte qu’on a cru risquer bien plus gros qu’on ne l’a fait. Et surtout, qu’on a réussi. On se félicite, on s’encourage, et on continue.
10/ On choisit ses modèles
Nombre d’enfants ayant grandi dans une relation de confiance faussée développent des problèmes une fois adultes. Pour réapprendre à faire confiance aux autres, on analyse les modèles qui nous entourent. Nos parents avaient-ils eux-mêmes du mal à faire confiance ? Se faisaient-ils confiance l’un à l’autre ? Nous faisaient-ils confiance ? Si non, on cherche un exemple plus stable et on décortique les différences. Dans le cas de relations trop troublées ou de difficultés à les analyser, on fait confiance à un thérapeute.
11/On écoute
La confiance est un échange, on l’a dit, pas question de faire confiance sans que la réciproque soit valable. Or pour gagner la confiance d’un autre, il est essentiel de savoir écouter ! On se comporte avec les autres comme on aimerait qu’ils se comportent avec nous : après tout, on ne récolte que ce que l’on sème.
Rien n’est facile, le plus difficile en couple c’est de faire confiance à l’autre. Suivez tous nos conseils en espèrant vous ouvrir les portes de l’amour!
Bien à vous, Martine
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