Certaines femmes et certains hommes, déçus de ne pas avoir été choisi(e) par le sexe opposé, peuvent se montrer prompts à réaliser de nombreuses erreurs dès qu’il s’agit de séduction, et effrayer celle ou celui qu’ils convoitent, par exemple en parlant de mariage ou en évoquant une belle et romantique déclaration d’amour , trop rapidement.
Ce type d’action romantique ne peut pourtant se faire qu’après au moins une année de vie de couple, de préférence, parfois cela se fait avant, mais une année semble être un délai raisonnable. Le souci réside dans le fait que, même en respectant ce délai, les sentiments et leur évocation peut effrayer beaucoup de monde, à tort.
Il existe des personnes qui déclarent leur amour trop vite ou envisagent un avenir bien trop rapidement, mais ce ne sont pas les seuls à pouvoir « faire peur » à la personne aimé(e) : les personnes collantes, voire en dépendance affective, peuvent être considérées comme « flippantes », tout simplement parce que la fréquence des contacts semble excessive, et donc inappropriée.
Le conjoint va alors penser qu’il est son seul appui, sa seule « source de vie », et là est tout le problème. Les amoureux en manque de tendresse et d’affection doivent réussir à s’aimer eux-même, mais ils sont intimement convaincus, que cet amour ne peut leur venir que des autres. Ils souffrent et cela se sent. Leur souffrance est issue d’un manque d’amour qui date de leur enfance, et/ou d’un ensemble de désillusions.
Lorsqu’une personne les accepte et les apprécie enfin, ils s’y accrochent de toutes leurs forces. Certains vont exprimer cette addiction à l’affection, en se montrant bien trop présent, quand d’autres vont souffrir dans leur coin. Pour résumer, la dépendance affective, c’est le bonheur absolu si la personne est présente, et l’enfer véritable lorsque le dépendant se retrouve livré à lui-même : il pense que l’autre ne l’aime plus du tout ou qu’il n’est pas important.
Le rassurer peut servir, mais pas toujours, et pas tout le temps. De la même façon que les hommes et les femmes ne sont pas tous identiques, c’est exactement la même chose pour les dépendants affectifs. Si vous vivez à distance, certains apprécieront les marques de politesse et le fait de clore une conversation en disant Aurevoir, mais pas tous.
Si cela peut en faire flipper certains, il faut bien se rappeler qu’une dépendance affective peut être dure à gérer lors d’une relation, mais cela peut être supportable au quotidien, à condition d’émettre des règles claires, et qu’il n’y ait pas d’autres lourds troubles chez le partenaire.
La dépendance affective est en fait une forme d’amour extrême, et il faut, à la fois, distinguer ce trouble psycho-affectif du véritable amour, ce sont deux choses différentes. De plus, les dépendants affectifs sont souvent victimes des pervers narcissiques. Là, la relation commence à être véritablement effrayante, car il y a un jeu de manipulation et d’isolement : il ne s’agit plus du tout d’amour.
Si vous êtes un(e) « DA » (abréviation de dépendant(e) affectif(ve), victime de pervers narcissique ou non, vous devez impérativement lutter contre cela, tout d’abord en construisant votre confiance personnelle et ensuite en vous entourant d’ami(e)s bienveillants. Mais avant de vous « entourer », fuyez le PN (abréviation de Pervers Narcissique) dont vous êtes victime).
Enfin, si l’amour de quelqu’un vous fait flipper, demandez-vous pourquoi c’est le cas, identifiez ce qui pose problème. En faisant diverses recherches sur le web, vous devriez pouvoir poser une « étiquette » sur son comportement. Il ne vous reste plus qu’à vous renseigner sur cette même étiquette pour pouvoir comprendre ce qui ne va pas et pour lutter contre son trouble ensuite.
Mais, si son amour vous fait flipper parce qu’elle ou il semble trop attaché(e) à vous, la première solution et la meilleure de toutes, c’est encore de lui en parler, après y avoir longuement réfléchi, à tête reposée. Que voulez-vous ? Qu’attendez-vous de votre relation ? L’autre possède-t-il les mêmes attentes que vous ? Posez-vous un maximum de questions de ce style, posez-les par écrit et répondez-y, puis confrontez l’autre à un dialogue véritable et sincère.
Si vous avez peu d’espoir que la discussion ne tourne pas dans le sens où vous l’aurez souhaité et que vous vous sentez presque prête à envisager une potentielle rupture, amenez l’autre dans un endroit sympathique (bar, restaurant, plage…) que vous ne connaissez pas du tout : votre partenaire en souffrira moins car il pourra ensuite, à loisir, éviter ce lieu.
Adaptez ce conseil à votre situation bien sûr : s’il vous a dit qu’il préférait se rendre sur des lieux qu’il connaissait en cas de rupture, car il s’y sentait davantage en sécurité par exemple, suivez sa recommandation !
Comments